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La Conspiration Des Poissons

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6 novembre 2014

"L'amour dans vos visages écartés" Philippe Pommier

 

Hypnos l’ouverte remuée remuante

C’est La conspiration des poissons !

Ce tableau à structure d’insomnie

Vous empêche de basculer dans l’oubli

Tant il projette l’amour dans vos visages écartés

Vous faites face

Vous flottez dans vos vêtements échancrés

Vous fixez l’image le mirage

D’être la proie d’un regard fixe 

Vous attendez qu’un lien bondisse de vos pointes

Immobiles l’enjeu défaille de vos désirs

Vous plongez dans l’obstruction de votre corps

Comme si il détenait la vérité !

 

Cette toile est le lieu de l’extase

On ne peut y greffer plus de chair

Blancheurs médicinales

Plaintes végétales

Tremblées dans la secousse de l’œil

Les corps sont nus

Les bouches vouées aux ombres

Domptées par les enlacements de la lumière

Ce sont des corps mariés les uns aux autres

Etirés de mille pointes simultanées

Traversés par tant de nus

De ces corps concédés

Aux mille cadavres redevenus vivants !

 

Les couleurs ravivent vos douleurs diaphanes

Mêmes effusions de sang

Vos yeux énormes aux substances d’écaille

A vue d’œil vous font enfler

Il vous faut cuire et recuire dans vos propres mailles

Dieu est en vous si seulement

Il irrigue une viiolente scène d’adieux

De vous sans queue ni tête son amour

Sans image

 

Suspension géante de tous vos orifices

Masqués par la lumière

Une ligne de feu

Vous épousailles

Vous entrez dans le tableau électrique

La violence est interdite pour disparaitre

Vous êtes abruti par le silence des nymphes

Il perce fuse votre corps-océan

Les femmes poissons munies de caractère

Sont les hameçons de chaque goutte de votre sang

Ce fond de larmes où baignent vos années

S’enflamme !  

Vos doigts outragent la toile

Langues et couteaux ! 

Vous absorbez les figures tout en les contrefaisant

Vos paupières tombent

Le rose de vos joues tombe

Tout votre visage tombe à la surface de la toile

Epaules ventre genoux happés par blocs couleur d’amour

Des étincelles picturales défont vos nids d’abeille

Vous voilà non assimilé

Vous voilà nature peinte

Vous voilà vibrante au-dessus du gouffre

La joie vous sépare

                          à chaque instant!

                                        

////////////////////////// crépitations de vos suffixes

                                                                           tourbillons de vos roses       noires

                                                                                              vos impatientes

            prélèvent dans les souches                                    envenimées

                                              de petites larves                                      à      sucer

                                                                                                                                en perce neige

 

sous vos pieds            se  déplace

                                                  le paysage

                                                                      diffusé mordoré                              pour

l’échappée                                  de      votre

                  virginité

 

 

 Philippe Pommier

 

http://f-mur.blogspot.fr/search/label/Philippe%20Pommier

 

 

 

 

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